Bombay Bangkok – Le retour

Je vous ai abandonnés à Hanoï.

C’est comme ça…

Philosophe et fataliste, le guide qui accompagnait la visite guidée de Bombay ponctuait toutes ses phrase de « c’est comme ça » et notre petit groupe de cinq a adopté cette expression tout au long du voyage.

Je vais essayer de me faire pardonner.

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Nous sommes rentrés le 1er décembre. La neige nous a accueillis sur le pas de la porte ne nous laissant même pas le temps de sortir les bagages.
Les chats (4) nous attendaient à l’intérieur le pelage brillant d’animaux bien soignés et très bien nourris en notre absence. Fanfreluche, qui a maintenant 1 an et demi ( elle n’est pas sur la photo) a bien pris 500 g elle est toute joufflue et aussi grande que sa mère Chatminus. Grisou a repris ses habitudes et Jean-Paul aussi.


Le 2 décembre nous avons retrouvé avec un grand plaisir Dominique et Raymond nos co-équipiers de l’an passé en Iran. Ils étaient avides de tout savoir sur le raid que nous venions de vivre et un peu envieux aussi … Nous étions heureux de partager avec eux.

Dominique et Raymond

image prise en Iran en 2016

Raconter, pour ne pas oublier, pour que les souvenirs ne s’envolent pas trop vite. Raconter pour remettre chaque chose à sa place, chaque image dans son pays, chaque scène de la vie dans sa culture. Raconter pour mieux cerner sa propre ignorance et faire naitre le désir de tout reprendre à zéro, l’histoire de ces peuples rencontrés, des ethnies qui les composent, leur environnement économique, l’avenir qui se dessine pour eux.

Rentrer c’est aussi dire adieu ou au-revoir au groupe,
(désolée ils ne sont pas tous là)
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aux co-équipiers à ceux qu’on croisait chaque jour au petit déj, sur le bivouac, sur la route, la piste et dans les coins les plus saugrenus des villages et des villes traversées. C’est fou comment 56 personnes peuvent, mine de rien, occuper tout l’espace.

Où que nous les rencontrions nous avions droit à leur sourire, un signe de la main, une parole taquine. Nous partagions une très belle expérience et nous en étions conscients. L’appartenance au raid nous soudait, la solidarité était de mise nous en avons eu des preuves chaque fois que nécessaire.

Nous roulions à trois voitures,
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il est temps que je vous présente nos co-équipiers qui le sont restés du premier au dernier jour.P1040650
Jean-Paul, Claude, Robert, Michel, Marie-Blanche

Claude et Robert des baroudeurs tout terrain, qui ont parcouru le monde souvent seuls. Six mois en Amérique du Sud dans un 4×4 acheté sur place, si ce n’est pas l’aventure ça.

Sur leur roue de secours on pouvait lire …

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Randonneurs pédestres, (non ce n’est pas incompatible), ils sont toujours prêts à franchir à pied les distances là où d’autres s’engouffrent dans les Tuck-tucks.

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Hakuna matata , il n’y a pas de problème, on verra bien, on arrivera quand on arrivera…

Michel l’ex-pilote de ligne seul à bord de son Patrol, entièrement confiant dans le reste de l’équipe en ce qui concerne la route à suivre, mais qui rêve plus d’une fois d’accrocher des ailes à son char pour ne plus se faire secouer dans les nids de poules. Il sait se faire dorloter comme on le voit sur la photo.

Claude fait quelques raccords à sa coiffure ….P1090306

Collé à la voiture qui le précède qu’il ne doit absolument pas perdre de vue sous peine d’être définitivement perdu, il devient le roi des dépassements en catastrophe, il en est ressorti indemne, bravo Michel …
A son palmarès un beau tee-shirt et un drapeau adhésif dans chaque pays traversé.

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J’oublie un truc, ah oui, plus de massages que de visites organisées.

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Il a l’œil affuté pour repérer au bord de la route les grillades en tous genres à emporter et nous sommes heureux de lui confier cette tâche.

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Après ces belles phrases je vais revenir en arrière, à Hanoï précisément où je vous avais quittés mais ce sera dans le prochain article.

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